Universalisme romain, universalisme chrétien
En ce milieu du Ier siècle, deux visions de l'universalisme se font face. D'un côté, l'Empire romain connaissant un essor sans précédent impose une idéologie qui tend à universaliser la langue, l'éducation et le goût. De l'autre, Paul et une poignée de chrétiens rendent compte de leur foi en un Dieu révélé en son Fils, le Seigneur, qui réunit en lui tous les êtres humains sans exception. L'universalisme que prône l'Apôtre appelle tous les êtres humains à vivre en frères, car, dit-il dans la lettre aux Galates, " il n'y a ni Juif, ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme, tous ne font qu'un avec le Christ ".