À l'issue du premier tour des législatives 2024, le Rassemblement national est arrivé en tête des suffrages. Face à cette percée, certains commentateurs évoquent désormais un vote d'adhésion pour le parti d'extrême-droite, qui aurait remplacé celui de contestation. Ce changement de paradigme, une politologue l'avait analysé dès la fin des années 90, au point d'en faire une étude. Un avertissement resté lettre morte.